les gens peuvent vous faire croire
que les couleurs de l'arc-en-ciel
sont visibles en beau temps, c'est que tu es aveugle
moi je ne possède pas la faculté des magiciens.
enchaîner on m'a délogé,
comme du chiendent on m'a arraché
dans un parterre que j'ai créé,
la faute hante la ma mémoire, mais à qui elle appartienne
à l'aveugle ou au magicien
je peux le soustraire de ma banque de données,
les périodes avant la descendance,
les saisons fructifiant de mes bourgeons
laissés à l'abondant, à cause de l'imparfait de la raison
sempiternelle dans ma tête faufilent ses moments difficiles
brûlant les priorités, suçant l'oxygène qui ravive le relationnel,
de ma nouvelle destinée, je suis prisonnier d'un passer,
que je n'ai pas failli,
elle me tourmente, affaiblie mon présent,
tel que les vagues violentes incessantes
quand tempête les mauvais temps
ses souvenirs de trahison
martèle les soubassements de ma base,
la mélancolie attaque, mon états-majors subits,
les interférences d'un temps lointain,
dans l'amertume j'accuse, sans sanction l'action,
les faucheurs qui ont falsifié la fleuraison mes bougeons,
j'affronte mon destin, pour ne pas sombrer dans la haine,
j'éteins les lumières éteintes de la réflexion
comme pour ne pas voir le foutoir de mon dortoir,
quand blues m'envahisse je passe à l'offensif,
révisant les temps des festins les rirent des enfants
ma jeunesse fougueuse ma tristesse quitte ses rives,
je m'échappe du présent grâce à ses moments joyeux
des souvenirs anciens, mes sentiments retrouvent
la reconsidération momentanément,
maintenant je vis sans querelle des femmes de joies,
me soulagent sans devoir,
je suis un homme, qui a perdu une bataille
pas la mémoire déçu mais toujours droit dans ses bottes
aujourd'hui dans mes rêves je reconstruit
à mon bon vouloir, un monde imaginaire ou le lien cède au réveille
un parallèle non palpable ou je peux modifier,
toutes les matières sans crainte de blesser, qui que se soient
je cautérises les cicatrices des ailes brisées des anges
je vis la magie des nuits dans mon sommeil,
je réconcilie la vie je révise l'imagerie
d'une robe blanche devant l'autel fleuri
avec une ribambelle de conviés aux beaux habits,
dans virtuel, je façonne comme abeille,
car j'aime la douceur du miel,
à mon réveille je sors de ma chrysalide,
sans être métamorphosé, dans les mensonges des rêves
je peux me procurer à volonté la panoplie protocolaire
de vie comme tu veux
A.AMMANY
kikisky01, Posté le mercredi 08 juin 2016 18:36
Cool