aux nécropoles des dodos
sur îles de la miséricorde,
l'hiver austral s'estompe,
les habitants rangent leurs paletots,
la transhumance des estivants est amorcée,
la belle saison paye ses mensualités
les flamboyants fleurissants,

attirent la faune pollinisatrice,
les pétales qui tombent, tapissent le sol
d'un rouge écarlate, un caméléon
endormi, s'unit à la composition florale,
les letchis aussi sont à l'honneur,
fruits indispensables, à la fête de Noël,

chaleureuse, à l'ombre des ombrelles,
les filles du pays, nous dévoilent leur potentiel d'été,
les jardiniers volants sont les invités favoris
des végétaux, butinant par ici par la, le nectar des fleurs,
organisant le futur, de leur progéniture,
la flore change son physique
elle rayonne dans des beaux habilles
sous la lumière naturelle du planisphère
elle est radieuse,
sempiternelle les pélagiques serrons de retour,
gambadant aux quatre coins des cardinaux,
en quête de nourriture comme toujours,
dans l'océan dédier aux Indiens
la vie frétille à la surface de l'eau,
les poissons d'argent dansent,
dans les vagues ceinturant le littoral,
les ardeurs du ciel ensoleillé,
sucres les fruits des vergers,
qui accompagneront les mets
du vingt décembre, jour important
la délivrance d'un passé,
peu reluisant des premiers conquérants
commémorant la liberté universelle
des humains mise en soumissions
cette fête soude harmonie du présent,
tu doit la fêter peu importe ta religion,
peu importe tes origines, du moment que tu vis sur l'ile,
elle annonce l'arriver des autres fêtes
tel que celui de Noël et de celui de Silveste,
les oiseaux paradent dans leurs
habillent nuptiaux,
picorant dans les décors verdoyants
d'un été au mélange printanier,
les branches des arbres fruitiers arquent-boutent
sous le poids de sa charge juteuse,
les plaines, les forêts, retrouvent sa vitalité
leurs arômes parfumes nos étés,
au-delà de frontières,
le soir quand tombe la nuit
au croissant de lune,
Pierrot est sur sa balançoire,
la voie lactée s'illumine,
tu peux mirer les étoiles filantes
traversantes l'atmosphère,
tel que les feux d'artifice du quatorze juillet
les parterres des maisons
retrouvent l'ambiance des fêtes,
capucines, marguerites, dahlias, roses,
et bien d'autres plantes, colorent
les abords des maisons,
dans les jardins potagers,
les mains de la jardinière bines les plans,
de ses légumes, les condiments diffusent
leurs senteurs indispensables à nos cuisines
nous rappel le temps des festins
la nature est dans ses plus belles parures,
la foret gargouille de bonnes choses
la vie des sous-bois
faufilent entre les tiges des fleurs sauvages
la faune batracienne patauge dans
l'eau des ruisseaux
dans enclot des volcans,
vulcain est au repos,
la vie reprend ses activités,
sur les anciennes coulées de lave,
les petits bois sauvages des montagnes
dressent leurs hampes de grelots rougeâtres
titubants aux vents,
l'océan ressemble à un grand lac,
laisse apparaître des récifs de coraux,
des beaux tableaux faits sans pinceaux,
l'azur du ciel, le bleu de l'océan,
masque la ligne de l'horizon,
l'écume des vaguelettes caressent les rives
la couleur du bronze,
est a l'honneur sur le sable des plages
A.AMMANY
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